A table. [Edward&Evy] Essai_11
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A table. [Edward&Evy]
 :: New York City :: Staten Island :: Quartier Residentiel

Evie Frye
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Ven 24 Avr - 15:22


 


You're late Again



Ces temps ci, tes journées se faisaient relativement courtes. Tu avais constaté depuis un moment que balancé trop d'informations à ceux que tu appelais les éveillés, avait tendance à bien trop les saouler. De fait, tu en avais parlé à ton supérieur, qui t'avait dit de faire ce que tu pouvais, et d'organiser tes journées comme bon te semblais. Alors tes journées avaient tendance à terminer assez tôt, ce qui te laissait tout le loisir pour errer dans les locaux d'Abstergo. Les employés te reconnaissaient à force, et comme tu n'étais pas intrusive et indiscrète, alors on te laissait le loisir de te balader dans les locaux. Et c'était bien quelque chose qui t'arrangeait. De fait, après avoir manqué de te battre contre l'un des éveillés qui n'avait pas de patience, tu avais réussi à terminer ta journée de bonne heure. En tout cas bien avant une journée classique des employés lambda d'Abstergo, et d'autres entreprises.

Tu avais eus largement le temps d'aller te balader dans Manhattan, faire du lèche-vitrine comme disaient tes collègues, mais aussi regarder le petits restaurants du coin. Etant donné qu'il s'agissait du quartier économique par excellence, il était obligatoire de trouver des petit restaurants. Et comme il commençait à se faire tard, tu avais enfin réussi à faire ton choix pour le dîner du soir, après avoir fait une dizaine de restos d'ailleurs. Quoiqu'il en fut, tu avais demandé tes plats à emporter. Par ailleurs, le restaurateur du second t'avais regardé avec de grands yeux, te demandant si tu allais réellement tout manger. Ce à quoi tu avais répondu oui, bien entendu. Tu avais ensuite pris un taxis, sous les frais d'Abstergo, pour te rendre à Staten Island. Arrivée à bon port, et connaissant le code de l'immeuble, tu étais montée, avant de voir la porte de son appartement fermée. Il n'était pas encore rentré, et déjà on entendait le ciel gronder dehors. Soupirant et regardant ta montre, tu décidas de monter sur le toit, par la cage d'escaliers, pour déposer tes sac à côté de la porte.

L'air de la hauteur t'avait toujours fait un bien fou. Mais l'air marin semblait te déranger un poil, il fallait seulement t'y faire. T'approchant du bord, non, montant sur le bord de l'immeuble, tu jouas un instant les équilibristes, regardant avec intérêt ce qu'il se passait en bas. Alors que le déluge commençait, tu fronças les sourcils, ne le voyant toujours pas venir. Comme à ton habitude, tu ne l'avais pas prévenu de ta  visite, et surtout, tu avais oublié ton téléphone portable dans ton appartement. Tu n'en trouvais pas l'utilité, de ce bidule que beaucoup avaient du mal à maîtriser. Tu aperçus enfin une silhouette familière, et tu décidas de descendre en faisant attention ne de pas glisser. Tu n'étais pas ce genre de femmes qui avaient peur de la pluie, parce que cela faisait friser les cheveux. Bien au contraire, tu adorais la pluie. Bien que celle-ci, printanière, était peut être un peu trop fraîche à ton goût.

Trottinant pour essayer d'arriver à sa porte avant lui, tu attrapas tes sacs à la volée en laissant claquer la porte du toit derrière toi. En souriant, tu t'assis sur la rampe de l'escalier, et comme la pluie épaisse new-yorkaise t'avait trempée jusqu'à la moelle, tu glissas doucement. Arrivée devant la porte de ton meilleur ami, alors que celui-ci gravissait ses dernières marches, te posas tes sacs devant sa porte, croisas les bras sous ta poitrine et le regardas l'air dédaigneux en essayant de dégager une de tes mèches trempée de sur ton visage d'un mouvement de tête.

T'es en retard.


Lui avais-tu fais remarqué sur un ton froid. Tu plissas un instant les yeux, il était aussi détrempé que toi. Par ailleurs, en retard pour quoi ? Vous n'aviez pas rendez-vous. La formule "tu rentres tard" aurait été plus polie et appréciable, quoi que peut être déplacée. Etant donné que tu n'étais ni sa compagne ni un membre de sa famille, il ne devait pas t'attendre et vous n'aviez pas de créneaux. Mais tu aimais passer le voir à l'improviste, tu aurais peut être du être un peu plus agréable par contre. Bof, il te prenais comme tu étais de toutes façons, et s'il n'était pas content il avait assez de répartie pour t'envoyer chier. Sans un bonjour, tu continuas donc sur ta lancée de l'amabilité personnifiée.  

Tu veux bien te manier, je me les pelle, et ça va refroidir.


Tu t'arrachas tout de même un sourire, en soulevant les poches à son niveau. Ah oui, tu lui apportais le dîner, tu pouvais bien être un peu chiante avant de te calmer. Puis, c'était pas comme ci cet énorme morceau d'épaule de boeuf grillé l'attendait et surtout, allait se manger tout seul ! Oh, tu savais très bien qu'il était capable de se la taper toute seule, toi tu avais plutôt opté pour un petit plat Thaï, tu lui laissais la barbaque avec grand plaisir. Et, tu l'imaginait ne pas passer ses nerfs sur toi à cause de ton tempérament grâce à l'appel de la bouffe. Tu étais une personne horrible parfois, tu en avais conscience, mais tu adorais jouer à ce jeu ! Secouant encore un peu le sac, d'ailleurs tu sentis les effluves de la viande griller te monter au nez, tu lui montras de la tête la porte, avec un sourire pincé.

Ça, c'était la démonstration de ton amour pour lui.


n°1 -969 mots



Halloween


Dernière édition par Evie Frye le Sam 2 Mai - 18:12, édité 4 fois
Edward Kenway
Edward Kenway
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Ven 24 Avr - 17:10


A table !




‹‹ So break my step, and relent, you forgave and I won't forget ››
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La matinée avait été chargée. Abstergo avait reçut une livraison assez importante aujourd'hui. Une tempête avait éclatée en mer la nuit dernière empêchant les navires de rentrer au port en toute sécurité à cause du détroit. Les courants étaient violent à cet endroit par moment alors le plus simple était de se poser en mer, au large pour éviter de rencontrer la baie ou la rive et de s'échouer.

Alors ce matin là, c'était double livraison car deux cargos avaient été amarrés. Je gérais mon équipe comme je le pouvais, essayant de travailler en coordination avec les capitaines des navires. Je finis par descendre en premier la livraison d'hier. Cela avait duré toute la matinée. A midi le cargo a put repartir sur les flots libérant la place pour le second. Un transfert de marchandises. J'ignorais ce qui se trouvaient dans les containers et réellement, je m'en foutais comme de l'an 40. Tout ce que je voulais c'était finir ma journée et rentrer avant que la tempête ne reviennent de plus belle. Par chance, je n'avais pas la ville à traverser.

Aussi, la journée fut remplie rapidement et je me permis une bière avec mes amis après avoir déposé le dernier contenant sur les terres des Etats Unis. Tout passait électroniquement maintenant. J'avais eu du mal à me faire à tout ces gadgets et sans l'aide de Evie, je n'y serais certainement jamais parvenu complètement. Une pensée pour elle fit sortir mon téléphone de ma poche alors que je terminais ma bière. Pas de messages, pas d'appel. Le soleil était bas à présent et l'orage grondait au loin cachant ses rayons sur la terre. Fixant le ciel, je posais la canette vide et annonça à mes hommes que je devais rentrer. En moto, c'était pas évident de rouler sous une pluie torrentielle.

Je quittais les gars et le trajet jusqu'à chez moi dura à peine trente minutes. Les autoroutes, de longue ligne droite aidaient pour aller plus vite et se déplacer. Et finalement, cinq minutes avant d'arriver, la pluie s'abattit. La nuit avait prit place au soleil, cette fois ci pour de bon et j'allumais les phare de la moto. J'arrivais au bout de quelques minutes, complètement trempé en bas de mon immeuble. Mes cheveux blonds qui me tombait sur la nuque étaient trempés eux aussi et alors que je tapais l code pour la porte d'entrée principale, je soufflais un instant.

Je retirais mon courrier dans la boite aux lettres, inondant le palier de l'eau de pluie qui gouttaient de mes vêtements, je me mis à monter les marches. Cinq minutes en moto avaient suffi pour me tremper, une douche me ferais certainement le... J'entendis une voix féminine que j'identifiais tout de suite alors que je montais dans la cage d'escalier. A peine avait elle vu ma tête que sa voix avait résonné. Je fronçais les sourcils alors qu'elle avait l'air aussi trempé que moi.

-Je t'attendais pas Frye.

Je terminais de gravir les dernières marches alors que je fis tournoyer le trousseau de clef autour de mes doigts en arrivant à sa hauteur. Elle tenait deux sacs en plastique qui semblait contenir de la nourriture.
C'était toujours ainsi avec Evie. On ne savait jamais quand ou comment elle allait venir. Ce qui était certain c'est que dans la journée, elle ferait une apparition. Cela a toujours été avec elle. Je finis par franchir le dernier mètre, me plaçant en face d'elle alors que je continuais de la fixer. Elle semblait aussi charmante que d'habitude. A savoir d'une humeur exécrable. Un sourire moqueur passa sur mes lèvres alors qu'elle grognait à moitié me pressant d'ouvrir la porte. Je soupirais, levant les yeux au ciel alors que je m’exécutais. Elle m'avait eu avec sa nourriture dans ses sacs. L'odeur de viande grillée avait chatouillé mes narines.

-Soit gentille trésor, ou je te laisse te détremper sur le pallier.

J'enclenchais la porte et passa le premier mais la garda ouverte pour laisser passer Evie. L'entrée était ouverte sur le devant dans l'espace cuisine. Un mur sur le côté gauche sur un mètre permettait de délimiter l'espace du salon alors que tout le reste était complètement ouvert. Une large fenêtre en face s'étendaient sur un balcon qui faisait la longueur de l'appartement. A droite, un couloir continuait servant la chambre à gauche, la salle de bain à droite et les toilettes dans le fond. Il n'était pas grand et devait faire dans les cinquante mètres carrés. Mais habitant seul, cela me suffisait.

Je posais le courrier sur la table ronde dans la cuisine alors que je jetais ma veste trempé sur la chaise. Je partis dans la salle de bain attraper deux serviettes et revint dans la pièce principale et en jeta une à Evie pour qu'elle puisse se sécher elle aussi. Frottant mes cheveux pour au moins, les essorer, je finis par poser la serviette sur mes épaules, les cheveux en bataille, le tee shirt complètement trempé.

-Ça sent bon ce que tu as ramené !

L'appartement avait tout le confort moderne. Et je n'avais pas besoin de saluer Evie. C'était comme si finalement, on avait passé la journée ensemble. Depuis deux ans maintenant. Lui dire bonjour serait comme une interruption de ces moments passés ensemble. Clôturer et mettre de côté. Cela ne marchait pas comme ça avec elle.


N°1 | 936 mots
(c) Hadès

Evie Frye
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Sam 25 Avr - 20:00



 


Shall I ? Thank you.



Il avait parfaitement tord, Kenway, de ne pas t'attendre. Tu venais souvent lui rendre visite à l'improviste, que ce soit à son travail ou directement chez lui. Alors, à un moment donné, il fallait bien qu'il commence à attendre ta visite. Surtout que, ton téléphone, finalement, tu ne le regardais que lorsque tu passais à ton appartement à Abstergo, le soir essentiellement. Tu avais plissé les yeux alors qu'il t'appelait trésor. Il ne manquait pas de toupet, il savait bien que tu n'appréciais guère ces petits mots attendrissants. Surtout que tu faisais tout pour ne pas paraître comme la parfaite petite femme attendrissante. Tu ne méritais certainement pas ce genre d'appellation, et tu n'en voulais absolument pas, il pouvait se les garder. Puis il ouvrit la porte, et tu fis mine d'entrer avant de le voir te dépasser et entrer chez lui. Arquant un sourcil, laissée sur le pallier avec tes sacs, tu soupiras légèrement.

Va falloir que je te redonne des cours de galanterie, Kenway.


Lui avais-tu marmonné alors que tu entrais à ton tour, fermant la porte derrière toi. Tu quittas tes escarpins, toujours habillée comme Abstergo voulait lorsque tu prenais tes fonctions, tu avais fini par trouver un aspect confortable à cette tenue, en tout cas lorsque tu ne devais pas te lancer dans l'escalade de bâtiments. Alors, durant ton temps de travail, tu étais habillée en tailleur, chemisier jupe et escarpins. Ces derniers furent les plus difficiles à maîtriser, mais avec un peu de temps et de patience, tout t'était accessible. Arrivant dans sa cuisine, tu posas tes sacs sur une table avant de quitter ta veste blaser et de sortir ton chemisier de dans ta jupe, et le déboutonner. Tu étais si mouillée que ton chemisier blanc avait finit par être transparent, et ça, ce n'était pas appréciable. Tu imitas Edward en posant ta propre veste sur le dossier d'une chaise, puis un coup d'oeil dehors te conforta dans l'idée que tu n'allais certainement pas rentrer de suite. Tu attrapas au vol la serviette que le docker te jetas, avant de le regarder en souriant, la tête légèrement penchée sur le côté.

Tu permets, bien sûr ?


Sans attendre de réponse de sa part, tu partis en direction de sa chambre pour quitter ton chemiser, ton soutien gorge et ta jupe. Tu en profitas également pour fouiller dans sa garde robe pour lui prendre un T-shirt au hasard. Il était plus grand et carré que toi, cela allait faire l'affaire. Ramassant les affaires que tu avais lâchement laisser au sol avant de sortir de sa chambre. Enfin, d'essayer de sortir de sa chambre, car tu t'étais arrêtée nette en pestant. Tu fis rapidement demi tour, lâchant à nouveau tes vêtements, pour lui refaire son lit. Tu finis enfin par être satisfaite, alors tu enroulas tes cheveux dans la serviette, ramassas encore une fois tes affaires et quitta enfin la chambre après la remarque de ton ami par rapport à ce que tu avais apporté.

Bien sûr que ça sent bon ! Qu'est-ce que tu crois. Je ne fais pas les chose à moitié. Chéri.


Tu grimaças en secouant à la tête. Ce mot doux t'étais sorti de la bouche comme si on tirait sur un spaghetti qui s'était coincé en travers de la gorge. Tu traversas la pièce en venant étendre tes affaires sur un autre chaise, et te chargeas de prendre le mobilier devenu étendoir pour l'approcher d'un radiateur. Malheureusement pour lui, tu te sentais chez lui comme chez toi. En tout cas, bien plus chez toi que dans ton propre chez toi. Depuis que vous vous étiez réveillés, il y avait quelque chose qui te dérangeait là bas. En plus des matelas trop dure bien sûr. C'était cette atmosphère particulière qui te semblait étrange, trop parfaite. Alors, depuis toujours, enfin deux ces deux ans, tu t'efforçais de faire bonne figure, et cela avait tendance à changer lorsque tu quittais les lieux. Tu te frottas un bras machinalement alors que ton regard était perdu dans le vague de la pluie qui tombait dehors. Puis tu souris, d'un sourire presque tendre et chaleureux, te retournant vers Edward. C'était que ton quart d'heure chiant était en train de passer.

J'espère que tu as faim. Avec le temps qu'il fait en ce moment je me suis dit que ça ne devait pas être évident pour ton boulot. Du coup, t'as plutôt intérêt à finir ce que je t'ai pris.


Tu ris légèrement un instant avant de retrouver la table et de sortir d'un première poche une grosse pièce emballée dans tu papier aluminium. Ne l'ayant pas soulevé trop haut, tu en profitas pour la lâcher, oui, tu venais de te cramer les doigts. Les frottant et passant le bout d'un de tes pouces dans ta bouche, tu vins attraper une assiette, parce que tu étais persuadée en plus de connaitre son appartement mieux que lui. Tu en profitas aussi pour attraper des couverts, et retrouvas ton morceau emballé pour le mettre dans le plat. Tu défis délicatement le papier, laissant ainsi toute l'odeur de la viande fumée et assaisonnée s'échapper. Diable que cela sentait bon. Tu aimais la viande, et tu devais bien avouer que si ta faim avait été plus grande, tu lui aurais demandé de la partager avec toi. Mais bon, tu voulais lui faire plaisir, et le remercier de te supporter aussi. Te pinçant les lèvres, tu continuas à enlever le papier aluminium jusqu'à ce que la pièce de viande fut enfin dévoilée. Ah, c'était quand même un gros morceau. Tu jetas un oeil à ton hôte un sourire en coin, avant de retirer l'intégralité du papier.

Sentir l'odeur de la viande grillée te donna réellement faim cependant. Alors tu avanças son assiette devant Edward et attrapas le second sac qui était tout de suite bien moins appétissant. Une belle boite rectangulaire en carton avec des baguettes. Tu ris doucement avant de t'enfuir avec ta boite et tes baguettes pour sauter par dessus son canapé et t'allonger dedans. Te redressant légèrement et ouvrant la boîte pour avoir l'odeur de ton repas, tu finis par plier un peu tes jambes et les croiser, pour enfin, le héler comme il se devait.

Allez, bon app.


n°2 -1 085 mots



Halloween


Dernière édition par Evie Frye le Sam 2 Mai - 18:12, édité 1 fois
Edward Kenway
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Lun 27 Avr - 0:15


A table !




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Je l'entendais déjà râler alors que je passais devant elle. Je levais les yeux au ciel alors que je m'étais poussé pour la laisser passer. Et après avoir été dans la salle de bain aller chercher deux serviettes dont une que je lui jetais, elle continuait avec sa bonne humeur inscrite sur son minois. Elle ne me demanda pas mon accord pour s'enfuir dans la chambre pour se changer. J'en profitais pour retirer mon tee shirt et me sécher au moins le torse. La chaleur de la friction et de l'air chaud de l'appartement me fis frissonner alors que je retournais dans la salle de bain pour essorer mon tee shirt. Grognant et n'ayant absolument aucune envie de remettre un tee shirt humide, je finis par le bazarder sur le rebord de la baignoire.

Je retournais dans la cuisine, attendant que Evie revienne alors que je m'exclamais sur l'odeur de la nourriture que mon amie avait ramené. Penché au dessus de du sac, j'aperçus Evie du coin de l’œil. Je fronçais les sourcils alors que je remarquais qu'elle portait un de mes tee shirts. Elle répondit à mon affirmation comme si tout ça était normal. Je n'avais pas réagit au "chéri". Après tout, c'était sa façon de se venger de mon "trésor". Evie a toujours fait partie de ma vie. Enfin, de ma nouvelle vie. Alors qu'elle puisse connaître mon appartement comme sa poche, piquer mes fringues, et faire comme si ici était chez elle, oui c'était normal. Je croisais les bras alors que je l'observais s'afférer à placer ses affaires près des radiateurs pour qu'il puisse sécher plus rapidement. Je lui fis remarquer alors que je guettais dans les sacs ce qu'il y avait, comme si de rien n'était.

-Un peu plus et on croirait que tu habites ici et que tu as les doubles !

Elle se retourna vers moi et la table pour attraper les sacs et me dire que j'avais intérêt à finir mon assiette mais l'attention qu'elle avait eu pour moi me fit sourire aussi. Je finis par continuer à me moquer d'elle, le regard effronté.

-Aussi attentionné, tu serais presque bonne à marier !

J'entendais déjà d'ici la remarque cinglante qui ne tarda pas à venir. Elle retira les sacs plastiques et manqua de se brûler. Je l'observais s'afférer à préparer le repas sortant une assiette et une paire de couvert des tiroirs. J'allais lui demander pourquoi elle sortait qu'un seul couvert alors qu'on était deux mais elle répondit à ma question en sortant une boite en carton avec deux baguettes. Je regardais ma pièce de viande chaude et fumante dans mon assiette qu'elle posa sur la table alors qu'elle partait s'installer sur mon canapé en sautant par dessus celui ci. Après un "bon ap" plus tard, elle ouvrit sa boite pour la manger.

Je n'étais pas d'accord moi ! J'attrapais mon assiette avec mes couverts et sortit une bouteille de soda du frigo et revint vers le salon. Je posais mon assiette sur la table et la bouteille et poussa Evie d'un coup de coude dans le genou pour m'asseoir à côté d'elle. Je lui lançais un sourire en coin avant de lui répondre.

-Bon ap à toi aussi l'asociale!

J'avais envie de l'emmerder mais le repas, c'était sacré. J'attaquais ma pièce de viande épicée. Un morceau en bouche plus tard, je sentis la chaleur de la nourriture glisser dans mon gosier et gémit presque de bonheur à l'idée de manger. La journée a été rude et cela faisait du bien. Je me levais de ma place pour retourner vers la cuisine et chercher deux verres, je retirais la serviette de mes épaules sur le passage du retour et lui demanda en revenant m'asseoir à ma place.

-Et toi, ta journée, tranquille ?


N°1 | 674 mots
(c) Hadès

Evie Frye
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Lun 27 Avr - 21:38



 


They wanna fight. I fight.



C'était que cela te plairais bien d'avoir les doubles de ses clés ! Au moins, cela t'éviterait de glander devant sa porte lorsque tu passais le voir sans le prévenir. Mais après réflexion, tu étais peut être un peu trop intrusive lorsqu'il s'agissait de lui. Comme tu le connaissais depuis que tu t'étais réveillée, cela avait été évident que tu te rapproche de lui d'une façon ou d'une autre. Tu le connaissais presque par coeur, autant par son caractère que tu avais réussi à apprivoiser, que ses habitudes. De fait, tu savais à peut près quand tu pouvais te permettre d'être vraiment chiante et quand tu devais arrêter. Mais tu devais bien avouer que tu aimais bien parfois le pousser dans ses derniers retranchements, bien que tu n'abuse pas de cela. Il te fit ensuite remarqué que tu étais bonne à marier, ce à quoi tu lui répondu un "La ferme, Kenway." bien senti.

Finalement, ton repas à toi était tout aussi bien mérité. Parce que même si tes journées étaient courtes, elles étaient intenses. Et tu les préférais courtes mais intenses, que longues et ennuyantes. Et puis au moins, tu avais tout le loisir ensuite de faire ce que tu voulais. Les boutiques, bien que ce ne fut pas quelque chose que tu appréciais de trop. En réalité, ce que tu adorais par dessus tout, c'était bien cette sensation que pouvait te procurer la foule, et le fait de te faufiler parmi elle. C'était bien ça, tu faisais les boutiques sans acheter, mais en te faufilant. C'était une sensation particulière, qui pouvait presque être grisante. Mais mis à part cette simulation, tu pouvais aussi passer ton temps dans les salles d'entrainement d'Abstergo. Comme une deuxième maison, elles étaient situées au même étage que les appartements, il n'était pas rare de t'y voir là bas. Mais, quel que fut le moment, tout ce que tu faisais, c'était de l'observation. Tu étais bien trop curieuse de savoir qui tu étais, que tu passais ton temps à essayer de retrouver des choses. Terriblement compliqué de fait, étant donné que pour le moment rien ne t'était familier, même pas un souvenir lointain.

Puis Edward poussa ton genou de son coude, alors que tu essayais distraitement de manger tes pâtes Thaï, tu ne pus alors t'empêcher de rire en essayant de ne pas en mettre partout. Puis tu te redressas et t'assis convenablement. Pauvre petit était contrarié que tu ne dîne pas avec lui. Penchée au dessus de la table du salon pour éviter que les pâtes ne tombent, tu dégustais ton plat avec grand intérêt. Vous vous ressembliez un peu dans un sens, le temps de manger était un moment sacré. Alors tout emmerdement était proscris, et tu le savais parfaitement. Tu détestais qu'on vienne te voir lorsque tu devais manger à la cantine d'Abstergo. Surtout si c'était pour te parler de la pluie et du beau temps. Ou même pire ! Si cette personne était une personne que tu ne pouvais pas encadrer, et Dieu t'en soit témoin qu'ils étaient nombreux dans cette entreprise, et que cette même personne vienne te parler d'elle même. Rien que cela pouvait te faire partir au quart de tour. Cependant, tu t'efforcer de garder ton calme, tu ne voulais en aucun cas déclencher une émeute dans le self. Quoique par moment, cela te démangeait vraiment. Aussi tu observas Edward se réinstaller à côté de toi en posant ses deux verres sur la table, et te demandant comment s'était passée ta journée. Tu posas ta boite et tes baguettes sur une serviette sur la table, avant de passer un coup de langue sur tes lèvres et finir ta bouchée.

Hm, comme une journée normale à Abstergo...


Rien de bien fou du coup. Il ne se passait pas grands choses là bas. Du moins, les seules choses un peu distrayantes étaient bien entendu les éveillés. Ceux que tu aidais afin qu'ils retrouvent à peu près une vie normale. Tu n'avais jamais été aussi patiente, enfin... Peut être que si ? Tu avais toujours veillée à être un peu sur tes garde avec eux. Parce que tu avais été comme eux, et tu savais de quoi ils étaient capable. Et bien que ce n'était pas toi directement qui avait ce genre de sautes d'humeurs, tu voyais celles de ton frère de coeur, et comme certains médecins parfois avaient eu du mal à le maîtriser. Tu te penchas de nouveau sur la table afin d'attraper la bouteille de soda et de servir les deux verres. Et comme une illumination, tu sursautas. Bien sur qu'il t'était arrivé un truc ce matin ! Rien de bien méchant, mais cela avait le mérite de lui être conté. Alors tu sautas légèrement pour t'asseoir à genoux, et te tourner face à lui, ton verre toujours en main.


Ah si !  J'ai failli me battre avec un des... Patients ? D'Abstergo. Il comprenait pas ce que je lui racontais, et Dieu sait que je faisais des efforts monstres, hein. Alors, il a commencé à m'insulter tranquillement pendant que je continuais mon blabla. Et cet enfoiré à voulu me décocher un coup de poing ! Bon, forcément, je l'ai senti venir et je l'ai évité. Et après...


Tu ne terminas pas ta phrase bien entendu, tu voulais garder un peu de suspens. Alors tu bu une gorgée de ta boisson avant de reposer ton verre sur la table et de reprendre ta boite de pâtes et tes baguettes. Tu appuyas ton coude sur le dossier du canapé, réfléchissant à comment tourner ton récit. Ce n'était rien de bien compliqué, et ce n'était pas digne de grands films d'action, mais tu ne voulais pas que cela lui semble fade. Et pour le coup, il devait déjà être en train de s'imaginer la suite. Parce que, tout le monde à Abstergo le sait, tu ne dis rien lorsqu'on t'insulte, mais cela à vraiment tendance à t'échauffer, alors qu'on essaie de te frapper... Cela avait été la goutte d'eau qui fit déborder ton vase.


Et donc après je l'ai tiré par le bras, il en a fait tombé sa chaise. Je l'ai entraîné avec moi en salle d'entrainement, celle de combats, tu te souviens ? Les médecins me l'ont déconseillé et ont essayé de m'en empêcher mais... Faut pas essayer de retenir une Frye en colère... Quand on est arrivés je lui ai dit de choisir son arme alors que je prenais le bâton. Et... Et j'aurais aimé lui casser la gueule, mais il s'est rien passé de plus. Parce qu'il s'est excuser et les médecin l'ont ramené en salle d'études !  


Tu finis par rire un bon coup. Ah, la frustration était présente. Mais tu avais pu te défouler sur un mannequin. Et tu avais même fini par éclater le bâton, mais ça, Kenway n'était pas obligé de le savoir. Tu te frottas légèrement le coin de l'oeil, tes journées n'étaient vraiment pas palpitantes, mais parfois il arrivait des choses. De plus, ces derniers temps tu n'avais eu le loisir de faire ta petite fouineuse. Tu aimais bien la nuit aller visiter les différentes sections de la compagnie. Cependant, ces temps-ci à cause de la tempête, force était de constaté que Abstergo avait subit quelques dégâts. Si bien qu'il y avait même du monde la nuit dans les couloirs. Encore plus impossible de fermer l'oeil ! Si bien qu'un instant, tu te demandas si tu n'allais pas squatter chez Edward cette nuit. Pensive, tu continuas de déguster ton plat, avant de t'arrêter pour l'observer manger son morceau de viande. La tempête, tu étais persuadée qu'il aurait adoré être en mer à ce moment là.


Et du coup ta journée ? Pourquoi n'es-tu pas rentré à l'heure ?


Fis-tu insolente, mais rieuse. Malgré ton humour douteux, tu voulais vraiment savoir ce qui l'avait retenu. Avait-il passé trop de temps sur la route pour éviter de glisser avec son engin tout droit sorti de l'enfer ? Ou le travail avait-il été si difficile et contraignant qu'il avait du faire des heures supplémentaires ? Tu paraissais peut être un peu envahissante, mais tu tenais réellement à lui. Et tu ne voulais pas qu'il lui arrive un quelconque mal.






n°3 -1 438 mots



Halloween


Dernière édition par Evie Frye le Sam 2 Mai - 18:13, édité 1 fois
Edward Kenway
Edward Kenway
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Sam 2 Mai - 15:31


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feat. Evie Frye


Le repas, c'était quelque chose de sacré. Je n'aimais pas être dérangé pendant que je mangeais et encore moins quand on venait m'emmerder. Evie était du même lot que moi alors le silence qui régna était reposant. Elle s'arrêta de manger et posa sa boite de pâte chinoise sur la table avant de se tourner vers moi et de répondre à la question simple que je lui avais posée. Continuant de manger tranquillement, je l'écoutais. Comme d'habitude alors hin ? Elle avait eu une meilleure journée que moi ! Puis, elle attrapa la bouteille de soda et servit les deux verres. Je la remerciais alors que j'attrapais mes couverts de la main droite pour prendre le verre plein de la main gauche.

Elle finit par sauter sur le canapé et se tourner complètement vers moi comme si elle venait de se souvenir de quelque chose d'important. Haussant un sourcil interrogateur vers elle, je la vis s'animer avec son verre en main. Sa voix fut presque impatiente alors je l'écoutais attentivement. Elle avait réussi à attiser ma curiosité. Je finis par rire quand elle parle du coup de poing. Je me souviens parfaitement de mon réveil très houleux et j'aurais très bien put être à la place du pauvre homme surtout que j'ai pas hésité à hurler sur les médecins. Elle s'arrêta en plein milieu de son discours, se penchant pour poser son coude sur le dossier. J'en profitais pour prendre une bouchée de viande alors qu'elle reprit pour m'annoncer qu'elle avait tiré l'homme vers la salle d'entrainement. Je roulais des yeux, avala ma bouchée et finit par dire juste après qu'elle ai fini de parler.

-T'es pas possible ! Le pauvre guss s'est réveillé et il se retrouve devant une folle qui veut le tuer ! Tu m'étonnes qu'il se soit excusé !

Bien sur je plaisantais et c'était juste pour l'embêter que je disais ça mais dans un sens, je comprenais bien que le chamboulement du réveil et tout souvenirs effacés pouvait rendre certains violents. Je finissais mon plat dans le calme et le silence alors que Evie avait repris sa boite de pâte pour la finir aussi. Et elle finit par me demander pourquoi j'étais rentré si tard. J'enfournais en bouche mon dernier morceaux de viande. Dieu que j'avais faim ! Je posais mes couverts dans l'assiette vide et finit par m'adosser sur le dossier du canapé, le cou s'ajustant parfaitement à la forme du canapé, ma tête penchée vers le plafond.

- A cause de la tempête. Un cargo a pas put s'amarrer au port hier. Alors aujourd'hui comme il y a eu un calme, on a dû décharger deux cargos complet.

J'eus un sourire de diable sur le visage alors que mon regard se fit arrogant et déterminé. Oh oui, mes hommes ont intérêt à obéir et il le savait. Aussi, je tournais mes yeux bleus vers Evie et finis par me redresser pour mieux m'enfoncer dans le creux du canapé et poser une jambe pliée sous l'autre.

Alors avec un bon coup de cravache et un joli discours, on a réussi à finir dans les temps. J'ai bu une bière avec eux à la fin du boulot pour les féliciter du taff qu'ils ont fait. Et la tempête a reprit quand j'étais sur le chemin.

L'odeur salée de l'eau de mer, les embruns, les vagues, l'orage et le vent qui s'était abattu pendant ces deux derniers jours, cela ne me dérangeait pas. Certains n'aimaient pas ça. Moi j'étais plutôt dans mon élément au contraire. C'était comme une seconde nature. Combien de fois je m'étais imaginé à la proue d'un navire forçant la coque à passer les vagues, les sentir s'écraser contre le bois et se fracasser sur le pont. Combien de fois je m'étais imaginé capitaine.. Trop de fois. L'envie était forte et peut être qu'un jour j'aurais assez d'argent pour m'acheter un de ces petits bijoux flottant.

-Et ce qui explique mon retard et ta mauvaise humeur ! Et mes cheveux trempés !

Je penchais ma tête vers elle et finit par me secouer les cheveux encore trempés arrosant Evie. Le regard moqueur je finis par reprendre une posture normale et pointa mon index sur le nez de ma meilleure amie. Je rétrécis mon regard et lui affirma presque comme un ordre.

-Et ce soir tu dors ici. Hors de question que je te renvoie sous la pluie comme le petit chat mouillé que tu es.


N°3 | 789 mots
(c) Hadès

Evie Frye
Evie Frye
A table. [Edward&Evy] Ddab33a161384df640ca425f6fc34b37
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Fiche d'identité
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Inventaire:
Mer 6 Mai - 17:54



 


I don't need Your permission.



Tu l'avais écouté te traiter de folle en finissant ta boite de pâtes, toute sourire. Cet éveillé était déjà debout depuis un moment, il avait délibérément joué avec ta patience. Selon toi, il n'avait eut que ce qu'il méritait. Mais tu comprenais parfaitement que certain ne comprenne pas ta façon de penser. Si seulement ils pouvaient se mettre à ta place, dans ta tête, ne serait-ce qu'une seconde. Peut être qu'ils comprendraient. Peut-être qu'ils comprendraient à quel point cela pouvait être frustrant de vivre une vie qu'ils ne connaissent que par ce qu'on leur a dit. Quoiqu'il en fut, tu finis par vider ta boite alors que tu écoutais ce que ton meilleur ami avait à te dire. Ah. Il n'avait pas eut une journée évidente, et toi tu venais avec tes gros sabots l'emmerder. Cependant, tu avais beaucoup trop de fierté pour t'excuser. Et puis de toutes façons, Edward te connaissais assez bien pour savoir comment tu pouvais être. Tu l'écoutais attentivement en acquiesçant ses propos, tu saurais te montrer plus agréable qu'à son arriver. Mais comme l'on dit, tout vient à point à qui sait attendre.

Tu plissas les yeux en lui faisant comme une grimace lorsqu'il te dit que la journée qu'il avait eu expliquait son retard et ta mauvaise humeur. Puis tu ris un peu plus en penchant la tête sur le côté, pour essayer d'éviter un maximum de prendre une douche à cause de ses cheveux. Il était encore trop tremper à ton goût, vraiment il aurait pu faire un effort pour se sécher un peu plus ! Tu profitas d'un court instant pour poser ta boite sur la table et retirer doucement la serviette que tu avais sur ta tête et qui enroulait tes cheveux. Les bras en l'air pour éviter de tirer sur ton crâne, tu t'arrêtas un instant avant de lever un sourcil alors que Edward pointait un doigt sur ton nez. Il t'invitait gentiment à rester chez lui. Ah ! Voilà une bonne chose de faite, qui confirmait ton sentiment d'il y avait un peu plus tôt. Tu reculas ton visage avant de dégager sa main d'une tape sur celle-ci. Tu finis par enfin retirer la serviette dans tes cheveux pour la poser sur tes épaules, avant de lui répondre, sur un ton hautain.

Tu penses vraiment que j'avais besoin de ton invitation ? Je comptais rester de toutes façons. Et puis ton lit est trop confortable pour que je rentres chez moi aujourd'hui.


Tu haussas les épaules avant de enfin poser tes jambes pliées par terre et te lever. Tu t'étiras un instant avant de lui demander s'il avait fini. A en jugé par ce qu'il restait dans son assiette, oui, il semblait bien avoir fini.  Tu en profitas alors pour récupérer son assiettes ses couverts et tes affaires, lui taper dans le genoux pour qu'il te laisse passer, parce que tu n'avais aucune intention de passer par le côté libre du canapé. Tu souriais, d'amusement bien entendu. Parfois, quand tu regardais votre relation, tu te disais vraiment que vous agissiez comme des enfants. Surtout lui en fait. Mais c'était ainsi, tu ne le perdrais pour rien au monde. Tu partis donc en direction de la cuisine, pour déposer sa vaisselle dans l'évier et tes déchets dans la poubelle. Dans un silence reposant, tu attrapas une casserole que tu remplie d'eau pour la faire chauffer sur le feu que tu allumas. Sur la pointe des pieds tu pestas en cherchant dans ses hauts placards où il avait laissé la boîte à thé que tu lui avais laissée. Parce que tu étais amatrice de thé contrairement à lui, et tu aimais bien avoir ton thé de temps en temps. Et évidemment, si tu ne lui laissais pas de quoi te faire un thé, ce n'était pas lui qui allait t'en acheter !

Comme le repas, le temps de la digestion était quelque peu sacré. Tu le savais un peu bougon lorsqu'il venait à digérer, alors il ne fallait pas trop l'embêter. Tu ne voulais pas être la garce qui allait chercher à l'emmerder à longueur de temps. Tu savais quand tu pouvais le faire, et lorsque tu devais t'arrêter. Aussi, un fois avoir mis la main sur tes foutues feuilles de thé, tu attrapas deux mugs et préparas un café. Le temps de la préparation, tu cherchas une bouteille de rhum. C'était qu'il les collectionnait, alors tu avais un peu l'embarras du choix. Mais tu ne voulais pas en gâcher un en le mélangeant au café, à la manière d'un Irish coffee version Rhum. Bref, les préparations finies, le café au rhum fait et le thé infusé, tu finis par rejoindre le canapé et glissant le mug d'Edwar devant son visage.

Tiens. J'te ferais ta vaisselle plus tard. Ou tu las feras.


Un haussement d'épaules plus tard et une fois qu'il eut récupérer son mug, tu te dirigeas vers une fenêtre, pour t'y appuyer. Observant pensivement l'extérieur, tu eus un sourire. Comme un souvenir lointain, très lointain, de la brume qu'avait transporter l'orage et l'aspect sombre et terrifiant du ciel. Tu te disais que c'était un temps presque idéal pour courir sur les toits. Quoi que, tu n'avais pas du tout la tenue appropriée pour une balade en hauteur. Et puis même, tu avais parfaitement conscience que cela pouvait être dangereux, en tempête. Tu te demandais d'ailleurs si elle allait se calmer. La soirée allait sans doute être assez longue, car ta journée de travail ne t'avais pas spécialement fatiguée aujourd'hui. Ce qui n'était sans aucun doute pas le cas pour ton docker. Tu dirigeas alors ton regard sur lui, l'observant avec intérêt. C'était bien lorsque la fatigue le prenait que tu évitais de te montrer trop insistante, intrusive, et chiante.

Tu avais quelque chose de prévu ce soir ? Ou pas spécialement ?


Tu n'avais pas d'idées d'occupation en tête alors bon. Pour ta part, comme tout bon oiseau de nuit que tu étais, tu n'étais pas encore couchée.



n°4 -1 062 mots



Halloween
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