"T'es qui toi ?" | Ft. Evie & Gabriel Essai_11
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"T'es qui toi ?" | Ft. Evie & Gabriel
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Edward Kenway
Edward Kenway
"T'es qui toi ?" | Ft. Evie & Gabriel Original
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Sam 2 Mai - 19:30


"Ah, et vous vous êtes connus comment ?"




‹‹ Il est clair tu interpelles. J'ai pas décidé si c'était positif ou négatif. ››
feat. Evie & Gabriel


"Je fais ma parano, faut que je te présente quelqu'un. Bouge ton cul au Green. 16h. Soit pas en retard Kenway."

Evie était toujours délicate dans ces mots. Le vendredi c'était mon jour de repos et le seul où je pouvais dormir jusqu'à pas d'heure. Alors quand à 10h, mon téléphone a vibré sur la table de chevet et que j'y ai vu le nom de ma chieuse de meilleure amie, je l'ai maudite sur trois générations. Je détestais quand elle faisait ça. Surtout quand elle parlait de parano. Elle voit le mal partout et pense que tout le monde est mauvais. Dans un sens, je peux la comprendre vu qu'elle s'est réveillée dans un monde qu'elle connaissait pas. Elle a toujours trouvé suspect les affaires de Abstergo et je mettrais ma main à couper qu'elle est heureuse de travailler la bas pour les surveiller.

De mon côté je trouve qu'elle exagère. Il ne font que nous aider et je vois pas en quoi cela peut être malsain de nous aider. Je passais une main sur mon visage et dans mes cheveux en dégageant ma couette et me redressant. La lumière essayait de passer au travers les lames du volets et deçida d'enfiler un jean avant d'ouvrir la fenêtre et de traîner les pieds jusqu'à la cuisine.

J'observais l'espace. J'étais presque persuadé de voir Evie sur le canapé, la tête dépassant du dossier du canapé, tourné vers moi en train de râler de ma tenue et de ma lenteur. Elle était peut être trop présente en ce moment. Mais c'était comme ça. Je me préparais un café pour me sortir de la brume du sommeil. Recherchant mon téléphone dans la chambre je lui envoyais un sms en réponse. T'abuses Frye. Ok pour 16h. Je jetais mon téléphone par dessus le fauteuil pour qu'il atterrisse sur le coussin. Il en avait vu d'autres surtout à mon boulot.

Je passais le reste de la matinée à prendre une douche et boire un second café. Le repas de midi se solda par un sandwich froid vite préparé avec ce que j'avais dans le frigo. Je décidais donc en début d'après midi d'enfiler une tenue de sport et passa par les toits pour faire mon sport hebdomadaire. Les toits de New York c'était quelque chose pour se balader mais à Staten Island, il y avait pas grand chose à part quelques quartiers résidentielles avec quelques immeubles. Donc j'étais vite limité mais les toits et les hauteurs offraient une liberté que le sol n'avait pas. La sensation des cheveux dans le vent, l'air libre. Oui, c'était quelque chose d'agréable.

Je revenais à mon appartement et observa l'heure sur l'horloge dans le salon. 14h. Je pris une seconde douche rapide cette fois ci pour me rincer de la transpiration et enfila un jean et mon blouson en cuir, attrapa clés et casque et descendit quatre à quatre les marches jusqu'en bas. Ma moto m'attendais sur le parking et un sourire se dessina sur mes lèvres. Staten Island était reliée par des ponts mais le plus rapide restait de traverser en bateau. J'avais fait le choix de passer par les ponts évidemment. Hors de questions que j'abandonne mon véhicule.

Le soleil de la journée et la chaleur qui se dégageait avait fait sortit les motos et ouvrir les fenêtres des voitures. En arrivant une heure et demi plus tard près de central park, j'observais le lieu et trouva une place pour me garer. Gardant le caque en main, j'ouvris mon blouson et me dirigea vers le Green. En réalité, il s'agissait du Tavern On the Green. Un bar restaurant qui avait une petite terrasse à l'intérieur du park. Je m'installais à une table car d'un coup d’œil, j'avais vu que ma meilleure amie n'était toujours pas là. Une main dans mes cheveux blond plus tard, je lançais un sourire à une jeune femme qui était à une table plus loin avec une amie à elle. Plus que quelques minutes et elle ne devrait plus tard. Après tout, il était moins cinq. J'avais fait l'effort de venir à l'heure, elle avait pas intérêt à me planter.


N°1 | 736 mots
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Evie Frye
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Sam 2 Mai - 21:46






Don't be so... You.



Il avait fait naître en toi une curiosité bien trop grande. Lorsque tu l'avais croisé la première fois dans les locaux d'Abstergo, tu n'avais pas pu t'empêcher d'aller aborder un nouveau visage. Mais il était mystérieux, et surtout il se retrouvait être dans le même cas que toi, Edward, et tant d'autres. Il n'avait pas voulu tout te dévoiler d'un coup, parce que, comme à ton habitude, tu l'avais assommé de questions, alors vous vous étiez retrouvés boire un verre plus tard. Il avait fait naître en toi un plus grand doute encore, en ce qui concernait l'entreprise pour laquelle vous travailliez tous. Tu étais devenue presque accro à la théorie du complot. C'était certain qu'il y avait quelque chose de louche à Abstergo, et tu ne voulais pas être la seule folle qui pensait ça.

C'était pourquoi ce matin, tu avais attendu que ce fut une heure raisonnable, pour toi, pour envoyer un sms à ton charmant meilleur ami. Tu avais préalablement donné rendez-vous à Gabriel du coup, lui demandant si cela ne le dérangeait pas que tu invite ton ami. Et bien au contraire, cela permettrait sans doute à ce charmant détective de te trouver un peu moins intrusive. Parce que c'était ce que tu étais, intrusive. N'en témoigne Edward qui te retrouvait peut être un peu trop souvent chez lui. C'était le prix pour une bonne nuit de sommeil après tout. Plus tard tu reçu un message de Edward, qui t'engueulait gentiment.

La suite de ta journée se passa sans vague. Comme d'habitude, le plus souvent en tout cas. Ce qui était certain, c'était que tu étais à la fois excitée et stressée de voir comment la fin d'après-midi allait se passer. Parce que tu connaissais parfaitement ton meilleur ami, et à quel point il pouvait se montrer protecteur à ton égard, alors que tu n'avais pas besoin de protection. Mais bon. Tu étais un peu son application de rencontre plus ou moins seine, c'était ce que tu te disais. Finalement tu aurais bien proposé à Gabriel de l'accompagner, où que vous alliez ensemble au point de rendez-vous, mais il avait très certainement d'autres choses bien plus intéressantes à faire, que devoir te supporter un peu plus longtemps. Oui, parce que tu avais parfaitement conscience de comment tu pouvais être parfois, paranoïque, mais c'était ainsi depuis ton réveille. C'était pas normal tout ça.

Finalement, après cette journée ennuyeuse, tu pris finalement un taxi pour te rendre près de Central Park. Le bar se trouvait au bout de cette rue que tu ne connaissais que trop bien, à force d'y chercher les repas pour ton docker et toi.  Tu l'aperçus d'ailleurs en terrasse, ce qui était un merveilleux choix d'ailleurs. Et ce fut d'abord avec un doux sourire que tu t'approchas de lui, dans son dos bien évidemment. Avant de voir qu'il faisait du charme à deux jeunes femmes. Arrivant à son niveau, tu te permis de poser une main sur son épaule, et de lui serrer le trapèze avant de te pencher à son oreille.

Salut Kenway. T'as plutôt intérêt à bien te tenir aujourd'hui...


Toujours habillée de tes fringues pour Abstergo, tailleur jupe, tu n'avais pas eu le temps de passer te changer. Et pour une fois, tu avais même ton téléphone sur toi ! Tu lâchas finalement l'épaule de ton ami pour venir t'asseoir à son côté, tout sourire. Tu en profitas aussi pour détacher ce chignon bien trop serrer. C'était que la Evie de Abstergo et la Evie d'en dehors étaient bien deux personnes différentes. Tu étais persuadée que tu aurais fait fureur dans l'espionnage. Personne ne pouvait se méfier d'une si brillante gueule d'ange. Tu croisas tes jambes sous la table, le remerciant d'être à leure, et lui promettant que tu allais arrêter d'être horrible avec lui, c'était promis.

Désolée pour le message. Mais c'était soit dans la nuit, soit à 10h. Soit j'allais oublier donc bon. T'as commandé ?


Oui, aujourd'hui tu allais arrêter de lui râler dessus. La remarque plus tôt était vraiment pour lui rappeler que tu étais là. Rien de bien méchant en soit ! Encore une fois, il fallait bien que tu fasse bonne figure devant les nouvelles têtes, avant de te connaître un peu, il fallait parfois essayer de noyer le poissons. Quoi que, tu ne pensais pas que cela fut nécessaire avec Gabriel. Mais tu ne pouvais pas jouer franc jeu avec lui, tu étais beaucoup trop curieuse à son sujet. Parce qu'il s'était réveillé il y a quatre ans, et qu'il n'avait plus aucun souvenir de son passé. Comme beaucoup trop de personne à Abstergo. Alors, c'était un mystère que tu voulais résoudre. C'était bien beau de travailler sur la mémoire de l'homme, mais pourquoi ? Tant de questions laissées sans réponses, alors que bientôt le détective d'Abstergo arrivait.




n°1- 851 mots



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Gabriel A. Duprat
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Dim 3 Mai - 16:59

T'es qui toi ?


Ft. @Edward Kenway & @Evie Frye


La semaine se terminait comme tant d’autres, par un soulagement bien venu de celui qui attendait le week-end avec impatience. Mais pour une fois, Gabriel n’avait pas prévu de rentrer chez lui directement comme il le faisait chaque soir. Depuis son retour à New York il était chose rare qu’il retrouve quelques amis dans un bar huppé de la ville, mais ce soir, ou plutôt cet après-midi, car oui c’était là un avantage de pouvoir fixe ses propres horaires, Gabriel ne retrouvait pas seulement Evie, avec qui il avait tissé un lien amical depuis leur rencontre. Depuis leur rencontre, quelques mois plus tôt, il avait passé de bons moments en sa compagnie. Et même s'il fallait avouer qu’elle ne le laissait pas indifférent, le cœur de ces divers moments était tourné presque exclusivement vers des questionnements. L’avidité de la jeune femme à connaître le fin mot de l’histoire avait quelque peu déteint sur Gabriel, qui commençait lentement à se poser des questions sur l’entreprise pour laquelle ils travaillaient tous deux, qui les avaient soignés après leur « accident » respectif.

Il ne lui fallut pas longtemps pour quitter son bureau et descendre les étages jusqu’à atteindre le hall de la tour qui hébergeait le siège d’Abstergo. Il salua d’un signe de la tête ou d’un geste de la main les quelques personnes qu’il connaissait, mais ne s’attardait pas continuant son chemin. Lorsqu’enfin il sortit de l’immeuble, ce fut pour être agressé par les odeurs de gaz d’échappement et de pollution. Voilà bien une chose de plus qui faisait qu’il n’aimait pas cette ville, bien que la zone où il se trouvait devait faire partie des moins pollués de la mégapole. Ne s’attardant pas, il fit signe à un taxi qui s’arrêta quelques instants plus tard.

Après avoir donné sa destination, Gabriel s’installa sur la banquette arrière et sortie son smartphone, plus réflexe que par nécessité, il vérifia qu’il n’avait reçu aucun appel ou de message pouvant faire penser que le rendez-vous était annulé. C’était fou de penser que quatre ans plus tôt il n’avait aucun souvenir de rien et aucune connaissance notable et qu’aujourd’hui il agissait comme s’il avait toujours connu les téléphones et la technologie en général, comme quoi on peut s’adapter à tout lorsque cela apporte un certain confort. Aujourd’hui celui qui avait vécu au 3e siècle, sans toutefois s’en souvenir, était capable de se diriger dans une ville dix voir cent fois plus étendu que la plus grande ville de l’époque, et de vivre comme n’importe quel habitant du 21e siècle.

Lorsqu’un éclat verdoyant passa dans la périphérie de son champ de vision, il releva la tête et aperçu Central Park par la fenêtre du taxi. Il savait que le café restaurant où ils devaient se retrouver d’était pas loin et se mis en tête de finir le trajet à pied. Après avoir demandé au chauffeur de le déposer et d’avoir payé la course, il coupa par Central Park et put apprécier avec plaisir l’atmosphère de cet immense parc planté au milieu de la plus grande ville du monde.

Son chemin le mena à croiser diverses personnes, il était étrange comme ce monde pouvait regrouper des personnes si différentes les unes des autres. On pouvait voir des hommes et femmes en costard cravate, un attaché-case à la main avançant d’un pas pressé, des musiciens jouant de leur instrument espérant qu’un passant leur laisse une petite pièce, des joggers qui profiter du beau temps et même des peintres qui tenter de coucher sur la toile le lac présent devant eux espérant arriver à trouver la bonne teinte pour rendre leur œuvre enfin parfaite. Ey au milieu de tout ce monde il y avait Gabriel, un homme qui ne se souvenait pas de son passé, un homme particulièrement singulier qui allait retrouver des personnes tout aussi singulières.

Lorsqu’enfin il arriva à proximité de la terrasse du restaurant il aperçut Evie qui semblait discuter avec un homme, sans même savoir qui il était il comprit bien vite que c’était lui qu’elle souhaitait lui présenter. Et alors qu’il s’approchait du duo, il eut tout le temps nécessaire pour observer l’inconnu. Ce qui dégager de lui faisait naitre en Gabriel une certaine méfiance, peut être son attitude, sa manière de se tenir, il semblait émaner de lui une certaine confiance en soi, confiance qui ne semblait pas être mal placée.

« Salut Evie. »

Une habitude qu’il avait prise en France, il trouvait plus sympathique et plus naturel d’appeler ses amis par leur prénom que par leur nom de famille.  Il savait que ça pouvait en exaspérer certains, mais ce n’était pas le genre de préoccupation dont il jugeait bon de prendre en compte.
Après un rapide hochement de la tête en direction de la jeune femme, il se tourna vers l’homme et lui tendit la main.

« Gabriel Duprat, enchanté. »

Il était rare qu’il fasse le premier pas, en général il laissait les autres se présenter ou le présenter, mais parfois il aimait prendre les devants, le plus souvent par une bonne poigné de main, ce geste simple permettait bien souvent de savoir quel genre de personne on avait en face de soi.
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Edward Kenway
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Dim 10 Mai - 19:30


"Ah, et vous vous êtes connus comment ?"




‹‹ Il est clair tu interpelles. J'ai pas décidé si c'était positif ou négatif. ››
feat. Evie & Gabriel


Une des filles assise à la table plus loin me regarde du coin de l’œil jusqu'à ce qu'elle détourne son attention et que je sente subitement une pression sur mon épaule. Evie. Je pouvais sentir ses doigts se resserrer sur mon muscle, aussi, je grimaçais quand elle se pencha à mon oreille pour me saluer et me menacer de bien me tenir. Je me redressais un peu sur ma chaise, quand elle desserra sa prise sur mon épaule pour venir s'asseoir sur la chaise à côté de moi tout sourire dans son tailleur jupe. Evie elle était plutôt sexy quand elle était ainsi alors je compris que les deux jeunes femmes en l'ayant vu venir on du comprendre que j'avais rendez vous avec elle. Tant pis. Une prochaine fois. Je détournais mon regard de leurs table pour le poser sur ma meilleure amie à côté de moi qui prenait elle aussi ses aises. Je grognais pour répondre à sa phrase.

-Bonjour Frye. Pourquoi, ton pote c'est le président des états unis peut être ?

Elle finit cependant par reprendre la parole pour s'excuser. Alors là, c'était une grande première. Enfin non. Evie s'excusait. Mais ces moments ce comptait sur les doigts de la main. Elle était fière Evie mais quand elle s'excusait c'était toujours, soit par de la nourriture, soit par un geste d'affection. Elle était comme ça et c'était touchant. Je hochais la tête négativement quand à sa question et repris un sourire doux sur le visage.

-C'est rien. Et non j'ai pas commandé. J'attendais de voir si ton ami serait plus gin ou bière tu vois ?

La chaleur de la journée me fit retirer ma veste de moto et je la posais sur le dossier la chaise sur laquelle j'étais assise. Mon tee shirt blanc que je portais dégageais mes bras et j'appréciais la douceur des rayons du soleil sur ma peau. Quand du coin de l’œil je vis un homme s'approcher en costard cravate vers notre table. Il salua Evie. Salut Evie. D'où il l'appelait par son prénom ? Gardant un sang froid alors que j'eus la soudaine envie d'éloigner la jeune femme de lui. Mais il ne fit aucun geste vers elle à part un hochement de tête. Il semblait plus jeune que moi et était plutôt bien apprêté. Je sais pas quel métier il exerce mais il semblerait que le costume soit de mise. Toujours levé, il finit par tendre une main vers moi et se présenter.

Je laissais quelques secondes d'attente avant me lever aussi. Il faisait la même taille que moi aussi, je gardais un sourire assuré sur le visage alors que j'attrapais sa main pour lui rendre la politesse.

-Edward Kenway. Enchanté aussi.

Il y avait une chose que Frye ne savait pas, c'est que je pouvais très bien me tenir et être charmant quand je le voulais. Alors, cette fois ci, je gardais cette assurance qui m'est mienne mais je restais chaleureux pour éviter de bloquer ou braquer l'homme inconnu. Les cheveux presque noir, les yeux perçant de la même couleur de ses cheveux, il semblait intelligent. Un serveur arriva alors et finalement m'assis sur ma chaise. Il nous demanda alors ce que nous souhaitions boire et parla le premier.

-Je vais vous prendre une blonde en pression. Et vous deux ? Prenez ce que vous voulez, j'invite pour c'te fois.

Et quand les commandes furent prise, je finis par attendre que le serveur s'éloigne pour croiser mes bras et les poser sur la table comme pour instaurer une intimité et de la confidence.

-Alors Frye, de quoi tu voulais nous parler ?

Si il était là, c'est qu'elle le connaissait de quelque part. Le plus probable se serait Abstergo. Donc c'est un complot sur eux alors ? Evie avait toujours senti que quelque chose clochait et je ne l'avais jamais cru. Et je ne la crois toujours pas. Peut être a t-elle trouvé un réconfort auprès de l'homme qui était assis avec nous ? Alors dans ces cas là, quel lien les deux possèdent ? Et qu'est ce que cela pourrait me faire de toute façon. Evie était assez grande pour gérer sa vie toute seule... Non ?


N°2 | 731 mots
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Evie Frye
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Lun 11 Mai - 21:20






Sweet dreams Darling.



Tu le fusillas presque du regard lorsqu'il te demanda si ton ami était le président des états unis. Eh bien au moins, il avait la décence d'être bien plus intéressant que le pot de peinture ambulant qui servait de dirigeant. Tu te contentas alors de lui sourire, non sans serrer les dents, à presque en grincer, sans relever verbalement sa remarque. Tu avais décidé que tu devais être agréable aujourd'hui, mais s'il continuait ainsi, cela n'allait clairement pas durer. De plus, tu te sentais étrange aujourd'hui. Tes émotions mêlaient autant l'excitation, l'empressement, que la peur. Peur de quoi ? De passer pour une grande folle encore une fois. Lorsque tu venais à parler des ces pseudos complots à ton docker, la discussion tournait très souvent court. Ou en éclat de voix avec des attaques plus si surprises aux couteaux de cuisine. Edward ne te croyait pas, mais tu le sentait pertinemment qu'il y avait quelque chose. Très certainement cette intuition féminine. Où alors ce vide que tu ressentais, comme s'il te manquait une moitié, quelque chose qui t'avait été dérobée en plus de ton passé.

Tu t'étiras un instant, faisant craquer tes cervicales et passant tes mains dans tes cheveux alors que tu regardais un peu autour de toi. Ton regard avait croisé le minois des deux femmes à une table plus loin, et tu souris. Tu en profitas pour glisser à Edward qu'il n'avait pas de très bon goûts en ce qui concernait la gente féminine. Oui, il existait bien mieux que ces deux là, mais bon. Les hommes avaient des besoins primaires que tu peinais presque à comprendre. Tu profitais d'un moment de rien pour déboutonner un bouton de ton chemisier, c'était que tu étouffais là dedans. Et tu n'avais bien qu'une hâte après avoir eut cette discussion : rentrer chez toi pour mettre un jogging et aller te balader sur les toits pendant qu'il faisait encore beau, ou au coucher de soleil. D'ailleurs, tu fus comme prise d'une angoisse alors que tu apercevais Gabriel venir vers vous. Comment diable allais-tu amener ce sujet de conversation ?Ce n'était pas quelque chose à laquelle tu avais pu penser aujourd'hui, trop prise par ton boulot. Car, moins qu'un vrai travail, c'était un petit boulot qui te permettais d'observer à fond Abstergo, comme tu avais accès à un peu tout, pour le réveil des pauvres... Patients ?

Gabriel te salua, tu lui rendis son hochement de tête dans un sourire, alors que tu allais te lever pour faire la présentation. Cependant, il ne te laissa pas le temps d'entamer quoique ce fut étant donné qu'il tendait sa main à ton meilleur ami. Il y avait clairement de la tension dans l'air, alors que tu les observais l'un après l'autre. Edward se leva pour serrer la main de ton nouvel ami, et tu t'empêchas d'éclater de rire. Oui, la situation était tout à fait hilarante de ton point de vue. Tu avais en face de toi une poignée de mains, partagée par deux hommes qui semblaient se fusiller du regard. Tu avais l'impression d'être entre deux mâles alpha qui étaient prêt à se battre pour avoir leur proie. Ils étaient tous les deux méfiants l'un vis à vis de l'autre, et c'était tout à fait normal. Ils avaient tous les deux leur charisme propre, et une aura bien différente. Les coudes sur la table, les mains jointes cachant ce demi sourire que tu n'arrivais pas à contenir, les deux décidèrent enfin de s'asseoir après un moment qui te paru une éternité. Ah, les hommes. Enfin, le serveur vint avec une invitation d'Edward.

La même chose s'il vous plaît.


Là aussi, tu dus te contenir. Tu voulais le piquer, c'était si tenter de le taquiner à longueur de temps. Tu trouvais l'attention charmante, mais un basculement de la tête sur le côté avec un doux sourire pouvait très bien lui traduire que cela t'étonnait presque de lui. Alors que Gabriel commandait lui aussi, tu te mis à réfléchir. Comment amener la chose sans que cela fasse trop brusque ou forcé ? Et puis, quelle chose ! Par ailleurs, cela faisait aussi un moment que tu devais saouler le détective avec tes questions et tes doutes envers l'entreprise pour laquelle vous travailliez tous ici, autour de cette table. Toi qui ne voulais te permettre d'être intrusive qu'auprès de Edward, tu avais sans aucun doute manqué ta chance de rester à ta place. Mais Edward te coupas l'herbe sous le pieds alors que le serveur s'était éloigné et que ton docker c'était penché un peu plus sur la table. Alors, dans un sourire, tu plaquas tes avant bras sur la table, les croisant, pour mieux te pencher à ton tour.

Je vais vous parler de comas, mon très cher ami.


Tu souris, les regardant l'un après l'autre. Tu voulais leur attention après tout, et tu espérais bien l'avoir. D'autant plus qu'aujourd'hui, tu voulais vraiment leur faire ouvrir les yeux à tous les deux. Qu'ils se rendent enfin compte qu'il y a vraiment quelque chose qui ne tour par rond dans ce foutu immeuble. Tu finis par te redresser, en croisant les bras sous ta poitrine, n'haussant pas le ton pour autant, après tout c'était un sujet assez sensible.

Ça fait un moment déjà que je vous saoule tous les deux avec ça, et je le sais mais... Edward, Gabriel a eut un pseudo accident il y a quatre ans de ça, et après il es parti en voyage mais c'est pas très important, désolée. Gabriel, Edward et moi nous sommes réveillés en même temps, parce qu'on avait été plongé dans le coma après un pseudo accident. Je pourrais vous sortir des tonnes de noms qui sont dans ce cas... Mais, vous trouvez ça normal, vous, que nous n'avons aucun souvenir de notre passé ?


Tu avais arqué un sourcil, en les regardant à tour de rôle. Edward savait parfaitement que lorsque tu utilisais son prénom, c'était vraiment parce que le sujet était important. A force de l'appeler Kenway à longueur de temps, le changement pour son prénom était rare et forcément appelait à la concentration. Tu lâchas un long soupire. Tu t'étais contentée de leur poser la question en ne parlant que de vous trois. Mais vous étiez des centaines dans ce cas. Et pour dire, tu avais déjà passé la moitié d'une nuit aux archives pour voir que c'était déjà bien avant votre réveil, au docker et à toi. Tu n'avais pas eu l'occasion de faire d'investigation en ce qui concernait Gabriel, par manque de temps, mais cela allait changer. Tu espérais les convaincre de cesser de penser que tu racontais n'importe quoi. Parce que, comme par le plus grand des hasards, à chaque fois que quelqu'un se réveillait, c'était suite à un accident quel qu'il fut, et comme par hasard cette personne était incapable de se remémorée sa vie. Et toi, tu ne faisais pas confiance au corps médical, plus encore depuis que tu pouvais les observer à loisir étant donné que tu bosser avec eux. Il y avait des conspirations, tu en étais certaine, et tu ne démordrais pas de cette idée.


J'ai seulement besoin de votre compréhension...


Avais-tu alors chuchoté, ta tête se renfrognant un peu dans tes épaules. La Evie qui avait tant confiance en elle avait cédé à une enfant qui avait peur de se faire engueuler encore une fois. Tu voulais leur exposer un peu plus de tes propos, mais c'était comme si tu avais peur. Comme si quelque chose te retenait. Sentiment étrange, étranglement horrible qu'une bière arriverait certainement à chasser.  




n°2- 1 339 mots



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